Exomars

La mission européenne sur Mars de 2013




Exomars, le première mission "porte-drapeau" de programme à long terme de l'ESA Aurora, est prévue pour être lancée en 2013. Les objectifs premiers d'Exomars seront de rechercher des signes de vie, passsés ou présents, sur la Planète rouge. Les objectifs secondaires seront d'identifier les dangers potentiels de la surface pour de futures missions humaines, de déterminer la distribution de l'eau sur Mars et de mesurer la composition chimique des roches de surface.


Actualité juin 2007 : L'Europe s'engage enfin pour Exomars

Les astronomes respirent : Exomars, qui sera la première mission européenne à se poser en septembre 2014 à la surface de la planète rouge, emportera avec elle un équipement scientifique digne de ce nom. Ainsi en ont décidé les pays membre de l' Agence Spatiale Européenne (ESA) le 11 juin. Après des mois de tergiversations, ils se sont mis d'accord pour lancer fin 2013 la version la plus lourde d'Exomars. un robot mobile de 210 kg (avec, à son bord, le module scientifique Pasteur de 16,5 kg), qui cherchera sur le sol martien des traces de vie, et une station fixe GEP (30 kg, dont 8 kg d'instruments), qui étudiera le climat et les couches profondes de la planète. En novembre 2006, le report du lancement de 2011 à 2013 avait fait craindre le pire. Avec une configuration de Mars par rapport à la Terre beaucoup moins favorable, la sonde européenne avait du subir une cure d'amaigrissement. Pasteur avait vu son poids divisé par deux. Et GEP avait été supprimé... Mais devant le mécontentement des scientifiques et l'importance d'une telle mission pour son image, l'ESA a finalement changé d'avis. "L'Europe ne pouvait pas se permettre de passer à côté de premières scientifiques. Exomars devrait notamment être la première mission à enregistrer des ondes sismiques sur la planète rouge", note Philippe Lognonné, coresponsable du GEP. Autre détail qui a son importance : Comme Exomars risque d'arriver autour de Mars en pleine période de tempêtes de poussières, la sonde devra être affublée d'un module de descente - un poids supplémentaire, donc - capable de sonder l'atmosphère et ainsi d'atterrir au bon moment.

Ce sera donc une fusée plus puissante qui emportera Exomars : Une Ariane 5 ou un lanceur russe Proton. Du coup, la mission passera de 650 millions d'Euros (M€) à respectivement 1015 M€ ou 915 M€ suivant la fusée retenue. Même si aucune décision n'a été prise, l'option Proton semble avoir une longueur d'avance : elle est moins chère et un peu mieux adaptée pour ce genre de lancement. Qui plus est, s'ils étaient choisis, les Russes mettraient à disposition l'orbiteur de leur mission Phobos-Grunt (lancée ne 2009) pour que le robot européen puisse transmettre ses données. Dans le cas contraire, une sonde américaine serait sollicitée. A l'heure actuelle, aucun orbiteur n'est en effet prévu dans la soute d'Exomars. La fin de cet épisode à rebondissements doit avoir lieu en novembre, avec le vote d'une "rallonge" financière par les pays participant à la mission.

Article Ciel & Espace Août 2007


La mission :

Vue d'artiste du module de descente ExoMars (17 ko)

L'exploration sera réalisée à l'aide d'un orbiteur et d'un gros (230 kg) rover à grande mobilité équipé d'un ensemble adapté d'instruments scientifiques, la charge utile Pasteur. La masse des ces intruments devant faire environ 30 kg. Trois études en parallèle dites de "phase A" ont été lancées auprès de différentes équipes industrielles de pays membres de l'ESA et du Canada en 2003. La décision finale sur Exomars a été prise au cours du Conseil de l'ESA le 11 juin 2007.

Le rover de la mission ExoMars (5 ko)

Crédit images : ESA


Liens :

Sites en anglais :

Le programme Aurora sur le site de l'ESA : : http://www.esa.int/SPECIALS/Aurora/SEM1NVZKQAD_0.html

Sur ce site :

L'exploration de Mars

La planète Mars

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